Sommaire :

Introduction
Qu'est ce que le DVD
Les différents formats
La haute capacité de données
La configuration du disque
Allocation de données flexibles
Lecture des données
La compression de l'image
Audio haute fidélité
La vidéo multilingue
La vidéo multihistoire
La vidéo à largeur multiple
La vidéo multiangle
Le verrouillage parental
Les différentes zones
Le DVD réinscriptible
Le support à changement de phase
L'écriture des données
Les différents formats
Le DVD-RAM
Le DVD+RW
Le DVD réinscriptible
Le MMVF
Les différents produits liés au DVD
Les objectifs du DVD

Introduction


    Le DVD a été conçu par Toshiba, Matsushita, Philips et Sony etc.

    Il y avait à l'origine deux standards concurrents pour le DVD : le format MMCD de Sony et Philips, entre autres, et le format SD de Toshiba et Time Warner, entre autres. Un comité de sociétés de l'industrie informatique mené par IBM a insisté pour que les intervenants se mettent d'accord sur un standard unique.

    Le format DVD, fusion des deux standards, a été annoncé en 1995, empêchant un remake de la querelle coûteuse « VHS contre Betamax » (ou la bataille autour de la quadriphonie dans les années 70).

    Personne ne « détient » le DVD. Le standard a été développé par un consortium de dix sociétés : Hitachi, JVC, Matsushita, Mitsubishi, Philips, Pioneer, Sony, Thomson, Time Warner, et Toshiba. Des groupes de travail, comprenant des représentants de plusieurs autres sociétés, y ont contribué.

    En Mai 1997, le Consortium a été remplacé par le DVD Forum, d'autres sociétés peuvent en devenir membre.

    Toutes les sociétés fabricant des DVD doivent acquérir la licence appartenant aux groupements Philips/Pioneer/Sony, Hitachi/Matsushita/Mitsubishi/Time/Warner/Toshiba/Victor et de Thomson.

    Les royalties sont de 5% pour un lecteur de DVD-Vidéo, 6$ pour un lecteur de DVD-ROM et décodeur et 10 cents pour un disque.

Qu'est ce que le DVD

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    Le DVD est un nouveau support de stockage, un grand bond en avant de la technologie du disque et du numérique, développée pour le matériel et les logiciels CD.

 

    Le DVD est compatible avec la technologie d'aujourd'hui tout en nous préparant aux évolutions de demain.

Les différents formats


    Un DVD est constitué de spires.

    Compte tenu de la densité des spires, il faut un système de guidage pour la tête.

    Le disque réinscriptible est donc gravé d'une fine spirale qui définit des collines (les séparations entre deux spires voisines) et des vallées (les spires). Selon les technologies, le DVD écrira des informations uniquement sur les collines ou également dans les vallées.

Même si les principes sont identique, les industriels ne sont pas encore parvenus à proposer un format unique pour le DVD réinscriptible.
    Les constructeurs proposent quatre formats de DVD réinscriptible :

        - le DVD RAM
        - le DVD+RW
        - le DVD-R/W
        - le MMVF

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La haute capacité de données


    Au cours du développement du DVD, tout a été fait pour augmenter la capacité de stockage.

    Dans le cas du DVD, la longueur d'onde du rayon laser utilisé est plus courte, comprise entre 650 et 635nm (dans le domaine du visible), contre 780nm dans le cas d'un rayon laser de CD.

    Grâce à une ouverture large, ce laser permet de stocker les informations numériques sous forme de 'signaux' plus petits et sur des pistes qui peuvent être plus serré les unes par rapport aux autres. Par rapport au CD standard, les signaux d'information sont environ deux fois plus courts (0,4 micromètres) et les pistes deux fois plus proches les unes des autres (0,74 micromètres).




    Il en résulte une capacité de stockage sept fois supérieure à celle d'un CD, le DVD peut en fait stocker 4,7Go d'informations, dans sa configuration minimale (simple face, simple couche).



Le DVD double couche, double face peut atteindre 17Go d'informations.


La configuration du disque


    Grâce à sa capacité de stockage de 4,7 Go, le DVD peut stocker un film entier sur un seul disque DVD simple face / simple couche, avec le son cinéma Dolby Digital ou MPG2 multicanal, des bandes-sons et des sous-titres disponibles en plusieurs langues. Pour préparer le futur, la définition DVD existe en quatre configurations différentes.


    Le disque simple face / simple couche est presque semblable au CD si ce n'est que son épaisseur de couche fait 0,6 mm.





    Le disque double face / simple couche se compose de 2 supports simple face / simple couche collés dos à dos.





    Le disque simple face / double couche est un disque simple face / simple couche comportant une couche de stockage supplémentaire sous la première couche. Pour permettre au lecteur de déchiffrer les données de la seconde couche, la première est recouverte d'un matériau semi-réflecteur. On peut stocker environ 4 heures de film.





    Le disque à double face / double couche se compose de deux disques à simple face et double couche collés dos à dos. On peut alors stocker plus de 8 heures de film.


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Allocation de données flexibles


    Il existe plusieurs façons d'enregistrer un film sur DVD.

Pendant la phase d'enregistrement, la sélection des débits audio et vidéo s'opère en fonction du type de film, de sa durée et du nombre de bandes-son doublées et de sous-titrages à inclure.

    Un long film, durant par exemple plus de deux heures trente, peut être enregistré avec le son Digital Surround Sound en une seule langue et avec un seul sous-titrage. Comme la plupart des films ne durent pas plus de deux heures, il est plus courant de sélectionner plusieurs langues pour le doublage et le sous-titrage. Généralement, un film de deux heures comportant une bande-son en trois langues et un sous-titrage en quatre langues peut facilement tenir sur un disque DVD.

    Un autre exemple : pour l'enregistrement d'un concert d'une heure et demi, l'accent sera logiquement mis sur une qualité sonore parfaite. Le son peut être échantillonné à une vitesse pouvant atteindre 96 kHz et une résolution maximale de 24 bits ; la qualité a été considérablement améliorée par rapport au CD standard (échantillonné à 44 kHz et 16 bits).

    Sur un DVD, les images sont traitées suivant la méthode internationale de compression d'images MPEG2. Cette méthode de compression varie en fonction des caractéristiques et de la quantité de mouvements contenus dans l'image. Un simple paysage peut être compressé de façon fiable sans perte significative au niveau de la qualité de l'image. Si un avion de combat passe alors comme un éclair au milieu de l'image, le débit de données doit être augmenté pour reproduire fidèlement cette scène rapide et pour rafraîchir l'image rapidement et précisément.




Lecture des données


    Selon le type du DVD (enregistrable ou non), la trace physique des informations n’est pas la même : le disque comporte soit des cavités (DVD-Rom) soit des zones claires et foncées (DVD réinscriptibles). Mais le procédé de lecture est le même : une diode photosensible détecte de la lumière quand l’information codée est un zéro, et elle ne détecte rien quand l’information codée est un un.


    Lire une information ...
                ... sur un DVD-Rom

    Lecture d’un 0

    Le rayon laser émis par la tête de lecture est réfléchi par le disque. Il repart en sens inverse vers un prisme qui le renvoie vers une diode photosensible. Celle-ci détecte une intensité élevée du rayon reçu, ce qui signifie que l’information codée est un 0.

    Lecture d’un 1

    Quand il frappe une zone de passage entre une bosse et une cuvette, et vice et versa, le rayon laser n’est plus réfléchi vers le bas. Le prisme ne reçoit aucune lumiàre réfléchie et la diode photosensible enregistre une intensité lumineuse nulle : elle détecte un 1.



                 ... sur un DVD-Ram


    Lecture d’un 0

    Le rayon laser est réfléchi par la couche métallique située derrière la couche sensible du DVD. Il repart en sens inverse et le prisme le renvoie jusqu'à la diode photosensible, qui le détecte. Comme pour un DVD-Rom, l’information qui est lue est un 0.

    Lecture d’un 1

    Le rayon laser est absorbé par la couche sensible du DVD. A cet endroit, elle est altérée par une opération d’écriture qui la rend opaque pour le rayon laser. Aucun signal lumineux n’atteint la diode : l’information lue est un 1.



    Lorsque le disque contient deux couches, la lecture commence au centre de la première spirale. Quand le laser arrive à la fin, sur le bord du disque, il change de niveau et se met aussitot à lire la seconde spirale, enroulée dans l'autre sens, ce qui le conduit à se rapprocher du centre du disque. Ce dernier tourne donc toujours dans le même sens.
Il n'est pas garantie que le passage d'une couche à l'autre soit « transparent ». Les changements de couche « non transparent » se manifestent par un gel de l'image durant une 1/2 seconde sur certains lecteurs à 4 secondes pour d'autres.

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La compression de l'image


    Le DVD-Vidéo est une application du DVD-ROM et du MPEG-2. Le DVD-Vidéo se définit comme un sous-ensemble du standard DVD. Le DVD-ROM peut stocker n'importe quelle donnée numérique, mais le DVD-Vidéo n'est limité qu'à certains types de données destinés à être diffusées sur un téléviseur ou un système de projection.

    Un DVD contient un signal vidéo numérique MPEG-2 à débit constant (C.B.R.) ou débit variable (V.B.R.). Par exemple : un simple paysage peut être compressé de façon fiable sans perte significative au niveau de la qualité de l'image. Si un avion de combat passe alors comme un éclair au milieu de l'image, le débit de données doit être augmenté pour reproduire fidèlement cette scène rapide et pour rafraîchir l'image rapidement et précisément.



    On peut aussi trouver un signal MPEG-1 à débit constant (C.B.R.) ou débit variable (V.B.R.).

    Les systèmes vidéo 525/60 (NTSC, 29.97 images par seconde entrelacées) et 625/50 (PAL, 25 images par seconde entrelacées) sont les formats de prédilection.

    Les tailles maximales d'images sont de 720x480 (29.97 images par seconde) ou 720x576 (25 images par seconde). L'image est échantillonnée en allouant une moyenne de 12 bits par pixel (la couleur étant toujours codée sur 24 bits). La source non compressée a un débit de 124.416 Mbps pour une source vidéo (720x480x12x30 ou 720x576x12x25), ou soit 99.533 ou 119.439 Mbps pour une source film (720x480x12x24 ou 720x576x12x24). En se basant sur le traditionnel (et plutôt subjectif) indice du nombre de lignes horizontales, le DVD peut avoir une résolution de 540 lignes sur un téléviseur standard (720/(4/3)) et 405 sur un téléviseur widescreen (720/(16/9)), contre 440 avec un laser disque et 240 pour une cassette VHS sur un téléviseur standard.

    Dans la pratique, la plupart des lecteurs fournissent 500 lignes à cause des processus de filtrage. Le VHS a une résolution de 230 (172 en widescreen) et le laserdisc 425 (318 en widescreen).

    Le nombre de bits du convertisseur numérique-analogique vidéo varie suivant les lecteurs. (Sony et Toshiba utilisent 10 bits, Pioneer et Panasonic, 9 bits) Cela n'a rien à voir avec le processus de décodage MPEG, car chaque élément du signal est limité à 8 bits par échantillon. Davantage de bits procure toutefois plus de «confort » lors de la conversion, ce qui peut aider à produire une image de meilleure qualité.

    Le débit vidéo maximum est de 9.8 Mbps. Le débit « moyen » est de 3.5 mais dépend totalement de la durée, de la qualité du programme, du nombre de pistes sonores, etc. Le taux de compression est de 36:1 à partir des 124 Mbps non compressés (ou 28:1 à partir des 100 Mbps de la source film).

    Le flux brut de données est lu du disque avec un débit constant de 26.16 Mbps. Après une démodulation 8/16, ce débit descends à 13.08 Mbps. Après la phase de correction d'erreur, le flux de données est redirigé dans le buffer à 10.08 Mbps et dans le flux de données système à un débit variable pouvant atteindre 10.08 Mbps, qui est le débit maximum des flux élémentaires (audio, vidéo et « subpicture »). La vidéo MPEG-1 a un débit limité à 1.856 Mbps, avec une valeur courante de 1.15 Mbps.

    Les images fixes (encodées en tant qu'image MPEG-2) sont supportées et peuvent être affichées pour une durée précise ou indéfinie. Ces images sont habituellement utilisées pour les menus et peuvent être accompagnées de son.

    Un DVD peut aussi avoir jusqu'à 32 flux de « subpicture » qui se superposent à l'image pour les sous-titres, les sous-titres destinés aux malentendants, aux enfants, pour le karaoké, les menus, de petites séquences animées, etc. Ces éléments s'affichent en plein écran. Pour chaque groupe de subpicture, 4 couleurs sont sélectionnées à partir d'une palette de 16 (de la gamme YCrCb), et quatre valeurs de contraste sur les 16 niveaux de transparent à opaque. Le contrôle de l'affichage de ces « subpictures » en séquence peut être utilisé pour créer des effets de surbrillance, de mouvement ou de fondu. Le débit maximum du flux «subpicture » est 3.36 Mbps, avec une taille maximum par image de 53 220 octets..

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Audio haute fidélité


Caractéristiques du DVD-Audio


    Lorsque le CD à été développé le son était échantillonné à 16 bits et à une fréquence de 44 kHz.
Sur les lecteurs DAT, destinés aux enregistrements audio de qualité studio, la fréquence d'échantillonnage a été augmentée à 48 kHz.
Le DVD va encore plus loin, la fréquence une échantillonnage est de 48, 96 ou 192 kHz (ainsi que 44,1/88,2/174,4 kHz), jusqu'à 8 canaux, et une profondeur de codage de 16/20/24 bits. Cela permet théoriquement une réponse en fréquence allant jsuqu' 96 kHz et une dynamique jusqu'à 144 dB.
Le débit maximal est 9.6 Mbps. Le WG4 a décidé d'inclure une compression sans perte. Le MLP (Meridian Lossless Packing) de Meridian à été choisi , déjà sous licence pour Dolby. MLP permettra des durées d'écoute d'environ 75 à 135 minutes de son 6 canaux à 96kHz/24 bit sur une couche (comparé au 45 minutes sans "packing"). Les durées d'écoutes deux canaux à 192 kHz/24 bit seront d'environ 120 à 140 minutes (67minutes sans "packing").




Caractèristiques audio du DVD-Video


    Un DVD peut avoir jusqu'à 8 pistes audio. Chaque piste peut être de l'un de ces trois formats:

        Dolby Digital (anciennement appelé AC-3): 1 à 5 canaux
        MPEG-2 audio : 1 à 5 ou 7 canaux
        PCM : 1 à 8 canaux.

    Deux autres formats optionnels sont possibles: DTS et SDDS. Tous deux nécessitent des décodeurs externes et ne sont pas compatibles avec tous les lecteurs.


Dolby Digital

    C'est un format sonore numérique et mutli-canal, comprimé, avec la technologie de codage AC-3, à partir du PCM (voir plus bas) avec une fréquence de 48kHz sur 16 bits. Le débit est de 64 kbps à 448 kbps, avec 384 kbps étant le débit normal des 5 canaux et 192 kbps étant le débit normal de la stéréo (avec ou sans codage surround). Les combinaisons de canaux sont (front/surround) : 1/0, 1+1/0 (dual mono), 2/0, 3/0, 2/1, 3/1, 2/2, et 3/2.
Dolby Digital est le format utilisé sur la majorité des DVD (en Zone 1).


MPEG audio

    C'est un format sonore numérique et multi-canal, comprimé à partir du PCM avec une fréquence de 48 kHz sur 16 bits. Le DVD supporte le MPEG-1 et le MPEG-2. Le débit variable est compris entre 32 à 912 kbps, 384 kbps étant le débit moyen. Le MPEG-1 est limité à 384 kbps. Les combinaisons de canaux sont (front/surround) : 1/0, 2/0, 2/1, 2/2, 3/1, 3/2 et 5/2.


Linear PCM

    C'est un format sonore numérique non compressé (sans perte), c'est le format des CD et de la plupart des masters de studios. Il peut être échantillonné sur 49 ou 96 kHz avec des échantillons codés sur 16, 20, ou 24 bits. (Le CD Audio est limité à 44.1 kHz sur 16 bits.) Il peut y avoir de 1 à 8 canaux. Le débit maximum est 6.144 Mbps, ce qui limite la fréquence d'échantillonnage et la profondeur de codage avec 5 canaux ou plus. Il est généralement constaté que la dynamique de 96 dB du 16 bits, ou même les120 dB du 20 bits (en plus d'une « frequency response » allant jusqu'à 22 000 Hz à partir d'un échantillonnage de 48 kHz,) est adaptés pour une reproduction Haute Fidélité.
Toutefois, davantage de profondeur dans le codage et une fréquence d'échantillonnage plus grande sont utiles pour le travail en studio ainsi que pour des traitements numériques poussés ou pour une reproduction spatiale du son.


DTS (Digital Theater Sound)

    C'est un format sonore (optionnel) numérique et multi-canal, comprimé à partir du PCM avec une fréquence de 48 kHz et en 20 bits. Le débit est de 64 à 1536 kbps (bien que le DTS Coherent Acoustics puisse aller jusqu'à 4096 kbps pour une compression sans perte).
Les combinaisons de canaux sont (front/surround) : 1/0, 2/0,3/0, 2/1, 2/2, 3/2. Le canal LFE est optionnel. Le standard DVD inclut un format de flux audio réservé au DTS, mais les lecteurs de premières générations ne le reconnaissent pas.


SDDS (Sony Dynamic Digital Sound)

    C'est un format sonore numérique et multi-canal, comprimé à partir du PCM à 48 kHz. Le débit peut atteindre 1280 kbps.
SDDS est un format sonore pour une dissusion en salle basé sur le format de compression ATRAC qui est aussi utilisé par le Minidisc.
Sony n'a pas encore annoncé son intention de mettre en oeuvre le SDDS sur le DVD.

La vidéo multilingue


    Le DVD permet de produire des films en plusieurs langues.

    Pendant la lecture, il est possible de sélectionner jusqu'à 8 langues différentes.
Et, si cela ne suffit pas, il est possible d'ajouter jusqu'à 32 langues sous forme de sous-titrages.

    La décision finale quant au choix des langues revient à l'éditeur du disque. Généralement, les disques PAL sont édités avec 2 à 4 langues pour le doublage et de 3 à 8 langues pour le sous-titrage.
    Différentes versions sont disponibles pour chaque disque en vue de répondre aux besoins des différents pays.

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La vidéo multihistoire





Avec les logiciels DVD Vidéo, les producteurs de DVD auront la possibilité d'enregistrer plusieurs options d'histoire que le téléspectateur pourra sélectionner à souhait. Cela ouvre aux réalisateurs des possibilités sans précédent. Les vidéos éducatives, de jeux ou d'aventures ne constituent que le début de cette nouvelle ère.

La vidéo multiangle


Pour toujours avoir l'angle optimal.





Pendant l'enregistrement des disques DVD, il est possible d'enregistrer des images en parallèle à partir de 9 caméras différentes. Cela vous permet d'intervenir à votre guise pendant la lecture.


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La vidéo à largeur multiple


    Sur un DVD, il est possible de stocker de la vidéo au format 4:3 (le ratio standard des téléviseurs) ou 16:9 (widescreen).
Le format 16:9 est dit « anamorphique », c'est-à-dire que l'image est compressée horizontalement pour pouvoir tenir dans un rectangle de ratio 4:3 et anamorphosée à la lecture.

Les lecteurs de DVD peuvent diffuser de la vidéo de quatre façons différentes:
        - plein écran (de la vidéo 4:3 pour un téléviseur 4:3)
        - « letterbox » (de la vidéo 16:9 pour un téléviseur 4:3)
        - « pan & scan » (de la vidéo 16:9 pour un téléviseur 4:3)
        - « widescreen » (de la vidéo 16:9 pour un téléviseur 16:9)


    Letterbox (que l'on rencontre sous ses abbréviations LBX ou LTBX) signifie que la vidéo est dans un format identical au format cinéma, habituellement 1.85:1 ou 2.40:1. Ceux-ci étant plus large que le rapport 4:3 des téléviseurs standards, des bandes noires doivent être ajoutées en haut et en bas de l'image.

Pan & scan (recadrage) est un procédé permettant de voir une image large à travers une fenêtre 4:3, éliminant les parties à droite et à gauche.

Toutefois, de nombreux films sont tournés en soft-matte, utilisant le même rapport mais masquant le haut et le bas lors de la projection en salle. Lors du transfert vidéo, l'image supplémentaire peut être inclut durant le processus de recadrage.

    La vidéo enregistrée au format 4:3 ne subit pas de changement de la part du lecteur et sera affichée normalement sur un téléviseur 4:3.
Les appareils widescreen 16:9 devront soit l'agrandir, soit lui ajouter des bandes noires à droite et à gauche.

    La vidéo 4:3 peut avoir été formatée de diverses manières avant d'avoir été transférée sur DVD. Par exemple, elle peut être au format « letterbox » pour préserver l'intégralité d'une image large, ou au format recadré (« panned & scanned ») qui élimine les bords droits et gauches d'une image d'un ratio plus grand. Tout le travail de formatage effectué sur la vidéo avant le stockage sur DVD est transparent au lecteur, qui se contente de reproduire le signal.

    La vidéo « anamorphosée » 16:9 peut être affichée sur un équipement 16:9, qui redonne à l'image les bonnes proportions.
Sur un téléviseur standard 4:3, cette même image apparaît étirée verticalement. Une alternative : nombre de nouvelles TV standard en Europe peuvent réduire la zone de balayage vertical afin de restaurer les bonnes proportions sans perte de résolution.
Si la vidéo anamorphosé est affiché sur un téléviseur standard 4:3, les personnages apparaissent étiré comme sous l'emprise d'un régime sévère.


    Le mode widescreen 16:9 est compliqué car, de nos jours, la plupart des films sont tournés avec un "soft matte". (Le chef opérateur a deux types de marques sur son viewfinder, un pour le format 1.33 (4:3) et un pour le format 1.85, pour s'accommoder des deux ratios).
Certains films sont encore plus larges, comme le ratio 2.35 du Panavision. La plupart des films étant plus larges que 1.78 (16:9), une de ces quatre méthodes doit être utilisée lors du transfert pour arriver au 1.78 :

1) ajouter de fines bandes noires en haut et en bas de l'image
2) inclure une petite surface supplémentaire de l'image en haut et en bas à partir de la zone « soft matte »
3) éliminer les côtés
4) déplacer une "fenêtre" au format 1.78 suivant l'endroit où l'action se situe dans l'image.

Avec les deux premières méthodes, la différence entre 1:85 et 1:78 est si petite que les bandes noires ou l'image supplémentaire est dissimulée par la zone de balayage invisible de la plupart des téléviseurs.

    Néanmoins, et surtout pour les films en 2.35, de nombreux éditeurs de DVD incluent une version 16:9 sur une face (ou une couche) du disque et une version 4:3 sur l'autre. De cette manière, la version plein écran du film peut servir pour un « balayage » (pan & scan) ou un zoom sans bandes noires et sans perte de résolution.

    La vidéo « anamorphosée » 16:9 peut aussi être convertie par le lecteur pour un affichage sur un téléviseur standard 4:3 en « letterbox » ou en recadrée. Les possibilités de conversions disponibles sur le disque sont à la discrétion de l'éditeur. Jusqu'ici aucun disque n'a été pressé avec une option de formatage automatique (en partie car les équipements pour stocker les informations nécessaires au « balayage » ne sont pas largement diffusés).

    Pour le mode letterbox automatique, le lecteur crée des bandes noires en haut et en bas de l'image (60 lignes pour le NTSC et 72 pour le PAL).
Cela laisse 3/4 de la hauteur, créant aussi une zone moins haute mais plus large. Pour remplir cette zone, l'image est compressée verticalement avec un filtre letterbox qui combine 4 lignes en 3. Cela compense la compression verticale initiale, et permet de voir le film dans son vrai format. La résolution verticale passe de 480 lignes à 360.

    Pour le mode « pan & scan » automatique, la vidéo est décompressée en 16:9 et une partie de l'image est affichée dans toute la hauteur du cadre 4:3 en « balayant » l'image d'après les informations incluent dans le flux vidéo et décrivant la « zone de l'image où se déroule l'action » (ces informations ont été définies par les superviseurs du transfert du film en vidéo).

La « fenêtre » de « pan & scan » représente 75% de la largeur initiale de l'image, ce qui réduit le nombre de pixels horizontaux de 720 à 540. La « fenêtre » de « pan & scan » ne peut se déplacer que latéralement. Ce procédé est différent d'un vrai « pan & scan » où la fenêtre se déplace de haut en bas et qui peut aussi zoomer.
En conséquence, la plupart des éditeurs préfèrent inclure une version « pan & scan » sur le disque en plus de la version widescreen.

    L'étape d'anamorphose ne génère pas de problèmes avec les doubleurs de lignes, qui se contentent de doubler les lignes avant la décompression par l'équipement widescreen 16:9.


    Pour la vidéo anamorphosé, les pixels sont plus larges. Plusieurs ratios de pixel sont utilisés pour chaque format et résolution.
Les taille de 720-pixels et 704-pixels ont le même ratio car le premier inclu "l'overscan". Noter que les valeurs "conventionnelles" 1.0950 et 0.9157 sont données pour la hauteur et la largeur (et sont optimisées pour correspondre aux frequences de balayage).

La lecture de programme widescreen peut être limitée. Les programmes peuvent être destinés aux modes d'affichages suivants:
        - 4:3 plein écran
        - 4:3 LB (pour sélectionner le mode letterbox sur les téléviseurs widescreen)
        - 16:9 LB seulement (le lecteur ne peut effectuer de « pan & scan » sur les téléviseurs 4:3)
        - 16:9 PS seulement (le lecteur ne peut effectuer de letterbox sur les télévisuers 4:3)
        - 16:9 LB ou PS ( « pan & scan » ou letterbox sur les téléviseurs 4:3)

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Le verrouillage parental


    Quand il est disponible sur le disque, le système de verouillage parental remplace les scènes violentes ou suggestives par des images plus adatées aux enfants et ce, sans interruption du film.



Les parents peuvent empêcher leurs enfants de regarder certaines scènes à discrétion en fonction du contenu du logiciel.



Les différentes zones


    Les studios hollywoodiens veulent contrôler la sortie de leurs productions dans les différentes parties du monde, car ces sorties se sont pas simultanées (un film peut sortir en vidéo aux États-Unis alors qu'il apparaît tout juste sur les écrans en Europe). De plus, les studios vendent les droits de distribution à des distributeurs étrangers, à qui ils souhaitent garantir une exploitation exclusive dans leurs zones respectives. Pour cette raison, ils ont demandé que le DVD intègre une protection qui puisse prévenir contre l'usage d'un DVD hors de sa zone.
    Chaque lecteur se voit attribuer un code régional d'après la zone géographique à laquelle il est destiné. Le lecteur refusera alors de fonctionner avec des DVD non autorisés dans cette zone. Cela veut dire qu'un DVD acheté dans un pays donné peut ne pas fonctionner si le lecteur a été acheté dans un autre pays.

    Les codes régionaux sont optionnels. Des DVD toutes zones pourront être lus dans tout lecteur quelque soit sa zone. Ce contrôle n'est obtenu pas par une méthode d'encryptage mais simplement par un octet sur le DVD que le lecteur vérifie. Certains studios ont annoncés que seuls les films récents seront dotés de ce code, mais jusqu'ici presque tous les titres en sont pourvus et ne peuvent donc être lu que dans une seul région. Les codes régionaux font partie du disque de manière définitive, il n'y aura pas de déverrouillage après un certain temps.

    Il y a 6 régions (aussi appelées « zones »). Les lecteurs et les DVD sont identifiés par leur code régional, de 1à 6, superposé à un globe (imprimé sur la jaquette du DVD). Si un DVD est valable dans plus d'une zone, on trouvera plusieurs numéros de zone sur ce globe.



    Certains lecteurs, comme les premiers modèles de Sony, peuvent être modifiés pour pouvoir lire tous les DVD quelques soient leurs zones (cette modification annule la garantie du lecteur).
Certains disques, comme ceux de Buena Vista/Touchstone/Miramax, MGM/Universal et Polygram contiennent un prgramme qui vérifie la zone du lecteur. Ces disques ne peuvent être lu sur des lecteurs "code free" qui ont leur code de zone à 0, mais ils peuvent être lus sur des lecteurs dont la zone peut être modifiée par télécommande.

    Les codes régionaux s'appliquent aussi aux lecteurs de DVD-ROM, mais seulement en cas d'utilisation avec un DVD-Vidéo, cela ne concerne donc pas les DVD-ROM contenant des logiciels.

    Les systèmes vérifient le code régional avant de lire des DVD-Vidéo. Certains kits de DVD-ROM permettent le changement de code régional un nombre limité de fois, généralement entre 5 et 9 fois. Une fois cette limite atteinte, tout changement est impossible à moins de que le revendeur ou le constructeur ne réinitialisele lecteur.

Remarque: il est probable que la notion de code régional s'applique au DVD-Audio.

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Le DVD réinscriptible


    Le DVD propose des capacitées supérieurs à tous ces concurents ( CD, Mini-disque, K7,...).



Mais pour s'imposer vraiment et remplacer, à terme, la bande magnétique, il manquait au DVD une possibilité: l'enregistrement. Et bien c'est chose faite.




Le support à changement de phase


    C'est dans les années cinquante que Stanford Ovshinsky le physicien qui est à l'origine du procédé a commencé ses travaux sur les propriétés de certains corps simples comme le tellure le germanium, l'antimoine ou le sélenium, utilisés en couches minces. Les composés obtenus offrent trois caractéristiques étonnantes.

En premier lieu, alors que chaque matériau tend habituellement a adopter une structure unique dans laquelle il est stable, ces composés spéciaux possèdent deux états stables, l'un cristallin, l'autre avec une structure désorganisée dite amorphe.
Ensuite sous l'effet d'un apport d'énergie convenablement dosé, ils passent d'un état à l'autre. Enfin, ces deux états se traduisent par des caractéristiques optiques très différentes vis-à-vis, notamment, d'un faisceau laser.

    Dès 1969, Ovshinsky a développé une première mémoire optique exploitant ce principe baptisé changement de phase, et c'est cette même technologie qui est employée pour les DVD (ou les CD) réinscriptibles.
L'énergie est apportée par le laser, dont le faisceau est émis à des puissances très différentes.

    Lors de la lecture le laser fonctionne à une puissance d'environ un milliwatt, très insuffisante pour déstabiliser la couche mince. Pour la faire passer de l'état cristallin à l'état amorphe ( écriture d'un un ), il faut une puissance de lO,5 mW ( milliwatt ), alors que le passage de l'état amorphe à l'état cristallin, ne requiert que 4.5 mW.

Des différentes couches qui composent le disque, nous n'en retiendrons que quatre : une de matériau photosensible, une d'aluminium assurant la réflexion du laser, le tout étant pris en sandwich entre deux épaisseurs de plastique transparent.


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L'écriture des données


Enregistrement d'un 1.

Le faisceau du laser, émis avec une puissance dix fois plus élevée que pour la lecture, frappe la couche sensible du DVD-Ram, qui devient ou reste opaque. Cette altération, réversible sur un DVD-Ram et DVD-RW, est définitive sur un DVD-R. Elle correspond à l'écriture d'un 1.



Enregistrement d'un 0.

C'est encore le rayon laser, réglé cette fois-ci sur une puissance quatre fois plus élevée que pour la lecture, qui fait passer la couche sensible de l'état amorphe (opaque) à l'état cristallin (transparent). Si la couche était déjà transparente, elle le reste. C'est un 0 qui se trouve codé.


Les différents formats


    Un DVD est constitué de spires.

    Compte tenu de la densité des spires, il faut un système de guidage pour la tête.

    Le disque réinscriptible est donc gravé d'une fine spirale qui définit des collines (les séparations entre deux spires voisines) et des vallées (les spires). Selon les technologies, le DVD écrira des informations uniquement sur les collines ou également dans les vallées.

Même si les principes sont identique, les industriels ne sont pas encore parvenus à proposer un format unique pour le DVD réinscriptible.
    Les constructeurs proposent quatre formats de DVD réinscriptible :

        - le DVD RAM
        - le DVD+RW
        - le DVD-R/W
        - le MMVF

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Le DVD-RAM


    Le DVD-RAM défendu par Hitachi, Masushita et Toshita, est le seul aujourd'hui disponible sur le marché.
Sa capacité est de 2,6 Go par face ( quatre fois plus qu'un CR-ROM),et utilise la technologie de changement d'état, alors qu'un DVD-ROM simple couche contient 4,7 Go.

    Sur le DVD-RAM, on écrit à la fois dans les vallées et sur les collines, et le disque est divisé en 24 couronnes concentriques. A l'intérieur de chacunes d'elles, l'enregistrement se déroule à vitesse linéaire constante: chaque seconde, c'est la même longueur de spire qui est lue, et, par conséquent, la vitesse de rotation du disque varie en fonction de la partie du disque qui est exploitée.

    Mais un tel DVD ne peut être lu par les lecteurs de DVD-ROM actuels. Il est d'ailleur enfermé en permanence dans un boîtier. Autre inconvénient du DVD-RAM: le lecteur n'est pas doté d'un second laser, il ne lit pas le CD-R et CD-RW.

    Toutefois, le 5 octobre 1998, TDK a donné un argument de poids en faveur de ce système en présentant un support avec lequel on stocke 4,7 Go par face pour ce standard, en réduisant la taille des pits et des lands de 0.41/0.43 microns à 0.28/0.30 microns et la distance entre les spires de 0.74 microns à 0.59 microns.

Le DVD+RW


    Le DVD + RW, défendu par Sony, Philips, Hewlett-Packard, Richo et Yamaha, n'est pas, lui non plus, relu par les lecteurs de DVD-ROM (il ne seront pas compatibles avec les DVD-RAM).

    En revanche, ce disque, moins fragile, n'exige pas de boîtier, ce qui rend plus légère la transformation nécessaire pour les lecteurs de DVD-ROM.
La capacité monte à 3 Go par face alors que l'écriture ne se fait que sur les collines. En outre, le lecteur-enregistreur de DVD+RW lit les CD-R et CD-RW et les appareils de deuxième générartion pourront même les graver.
    Techniquement, la gravure s'effectue en vitesse angulaire constante (autrement dit, le disque tourne toujours à la même vitesse), mais le système tient compte de la position de la tête, car la gravure se fait toujours avec la même densité linéaire d'information.

    L'aventage, selon ses concepteurs, est un gain de vitesse de l'ordre de 50%. On devrait voir des modèles DVD+RW commercialisés aux alentour du mois de mars 1999.


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Le DVD réinscriptible


    Le DVD propose des capacitées supérieurs à tous ces concurents ( CD, Mini-disque, K7,...).



Mais pour s'imposer vraiment et remplacer, à terme, la bande magnétique, il manquait au DVD une possibilité: l'enregistrement. Et bien c'est chose faite.

Le MMVF


    Le MMVF (Multi Media Video File) de Nec, qui promet 5,2 Go par face, est en fait assez proche du DVD-RAM, et il n'est d'ailleur pas impossible qu'un MMVF modifié devienne le DVD-RAM version 2.

    Il utilise deux substrats de 0.6 mm à changement de phase, l'enregistrement sur les vallées et le collines, ainsi qu'un laser à 640 nanomètres.

    Ce format vise une clientelle grand publique, mais aucune date de sortie n'est prévue.

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Les différents produits liés au DVD



Creative Labs PC-DVD Encore 5x


    Ce lecteur d'origine Panasonic, est le meilleur actuellement sur le marché des DVD-ROM avec un temps de transfert de 5,4 Mo/s, pour un prix de 990 Francs TTC.

    Il présente une lecture en 5x. La norme 1x pour les DVD correspond à un débit de 1,38 Mo/s, contre 150 Ko/s pour un lecteur de CD-ROM. Pour parvenir à un débit théorique de 6,9 Mo/s, les DVD 5x utilisent le mode CAV, à vitesse de rotation constante, le débit variant donc selon l'endroit de la piste de lecture. Ces 5x ne seront donc atteints que sur les pistes externes du DVD. Ainsi dans la pratique, un DVD 5x n'est pas vraiment 2,5 fois plus performant qu'un DVD 2x, ce dernier gardant un débit constant sur tout le DVD-ROM.

    Ce lecteur permet de lire les CD-ROM à un débit 32x avec un temps d'accès de l'ordre de 150ms.



TOSHIBA SD 3107 E


Lecteur DVD de salon





 Spécifications Images

 - Encodage MPEG2 video (DVD), MPEG1 video (video CD) (720 pixels X 576 lignes max. en pal)
 - Standards Pal / NTSC
 - Fonction zoom de l’image, multidirectionnel
 - Double optique (DVD / CD)
 - Zone 2

 Spécifications sons

 - 100% compatible CD-Audio
 - Hi-Fi stéréo
 - Hi-Fi stéréo Numérique PCM
 - Dolby Pro-Logic
 - Dolby Digital
 - MPEG2 audio 5.1
 - Son Spatial Virtuel " 3 D "

 Echantillonnage maximal

 - 96 kHz (DVD)
 - 44.1 kHz (CD audio)

Quantification du signal

 - 20 bits (DVD)
 - 16 bits (CD audio)

 Connections

 - Prise péritel avec sélection vidéo/S-VHS/RVB
 - Sortie Vidéo Cinch
 - Sortie S-Video (Y/C)
 - Sortie Audio Cinch
 - Sortie Audio Digitale Coaxiale et Audio Digitale Optique
 - Sortie casque sur face avant avec réglage indépendant

 Fonctions utilisateur

 - Affichage Grand Ecran convivial, à intensité réglable
 - Télécommande TV / DVD
 - Répétition (chapitre, titre, passages préférés)
 - Lecture accélérée avant/arrière (X2, X8, X30)
 - Ralenti avant (1/2,1/4,1/8, 1/16)
 - Lecture aléatoire des chapitres
 - Choix des langues parlées (jusqu’à 8 langues)
 - Choix des sous-titrages (jusqu’à 32 sous-titres)
 - Choix du format : 4/3 (Plein écran ou cinémascope) ou 16/9
 - Choix des angles de vision
 - Choix des scenari
 - Vidéo CD interactifs

 Prix

 - 5000 Francs environ


Les objectifs du DVD



Le premier objectif du DVD est de remplacer la bande magnétique, puis le CD.

Comme nous avons pu le voir avec le MMVF, le DVD aura une capacité encore plus importante, ce à quoi travail tous les constructeurs, en utilisant un substrat plus fin et en réduisant l'espace entre les collines et les vallées.



Le DVD deuxième génération ne pourra être élaboré que lorsque les contructeurs de DVD réinscriptible auront établi une norme. Car la multiplication des formats ( DVD-RAM, DVD-R/W,...) et les problèmes de compatibilité pourraient nuire au DVD.

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