Le DV
Qu'est ce que le
DV ?
De la caméra vers la cassette.
La compression vidéo
la compression audio
Les moyens de compression
DV contre MJPEGLe DVCAM
Le DVCPRO
Le DIGITAL-S
IEEE 1394
introduction
Qu'est ce que l'IEEE 1394
Naissance de l'IEEE 1394
L'architecture de l'IEEE 1394
Comment ça marche ?
Le protocole de transmission
Interopérabilité
1394 contre USB
L'avenir de l'IEEE 1394
Depuis ces dernières années, l'industrie de la vidéo s'est développée
dans deux catégories bien distinctes; le premier segment a été développé
pour les professionnels de la vidéo alors que la deuxième le fût pour le
marché grand public. La différence entre ces deux catégories porte
essentiellement sur une meilleure qualité, fiabilité et d'un prix d'achat élevé
pour le matériel professionnel.
Or, depuis l'année dernière, l'apparition de nouvelles
caméras ont tout modifié puisqu'elles enregistrent les vidéos sous forme d'un
format de compression numérique. On peut donc avoir aujourd'hui des images vidéo
de qualité professionnelle pour un investissement dérisoire.
Pour éviter les incompatibilités et les conflits entre les différents formats
de compression, la plupart des constructeurs utilisant cette technologie se sont
mis d'accord sur une nouvelle norme : le Digital Vidéo.
Sony est le premier à offrir une sortie numérique sur
ses caméras pour une transmission série directe avec un ordinateur. Cette
norme de transmission s'appelle l'IEEE 1394. C'est un réseau à haut débit
pour la transmission de données entre appareils.
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A l'intérieur d'une caméra, l'information, sous forme de lumière, subie
plusieurs modifications. Chaque transformation réduit le taux de transfert de
la donnée :
Etape 1: L'élément optique de la caméra sépare la lumière
vers trois composants : rouge, vert et bleu (RGB). Un convertisseur CCD
convertit ensuite la lumière en signal électrique. Le taux de transfert de la
donnée est alors de 248Mbits/seconde.
Etape 2: Un convertisseur YUV - RGB convertit le signal RGB
en signal YUV (Y pour la clarté de l'information, U et V pour la couleur).
Comme l'oeil humain perçoit mieux la clarté que la couleur, chaque valeur Y
d'un pixel est échantillonnée quatre fois, alors que les valeurs U et V le
sont deux fois. C'est ce que l'on note YUV 4:2:2. Cette échantillonnage réduit
la taille de la donnée d'un tiers sans dégradation visible. Le taux de
transfert réduit à 165Mbits/seconde.
Etape 3: Afin de réduire d'avantage la taille de la donnée,
on utilise un convertisseur YUV 4:2:2 - YUV 4:2:0/YUV 4:1:1. Chaque pixel du
signal résultant garde sa même valeur de clarté (Y), alors que quatre pixels
se partage la même valeur de couleur (U et V). Le débit est alors de
124Mbits/seconde.
Etape 4: A ce stade, la donnée est réduite de deux tiers de
sa taille initiale. Le composant qui permet la compression DV compresse à
nouveau la donnée (de quatre cinquième) jusqu'à un taux de transfert de
25Mbits/seconde. C'est cette donnée qui est enregistrée sur la bande de la
cassette.
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Le processus de codage dans la caméra compresse le
signal vidéo pour réduire la taille de la donnée. La compression se produit
sur une trame à la fois, c'est ce qu'on appelle la compression intra-trame.
Chaque trame compressée dépend entièrement d'elle-même, et non de la donnée
qui la précède ou la suit. Toutefois, le format DV utilise une compression
inter-zone adaptative. Si le compresseur détecte une toute petite différence
entre deux champs entrelacés d'une trame, il va les compresser ensemble. En théorie,
cela veut dire qu'une image statique est représentée avec une meilleure précision
qu'une scène en action. En pratique, on observe cela par l'apparition de
"pixels grossiers" au voisinage des objets en mouvement.
Après avoir codé et compressé l'image, il faut
l'enregistrer sur la cassette. Il faut alors ajouter aux données vidéo et
audio d'autres informations; comme l'horloge, le ITI (Insert and Track
Information) qui permet de synchroniser la vitesse de lecture à celle de la
piste, et les corrections d'erreurs apportées lors de l'enregistrement des données.
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Le signal sonore associé au
format DV est enregistré numériquement. Le format fournit deux modes
d'enregistrement: 16 et 12 bits.
Le mode 16 bits utilisant une cadence d'échantillonnage
de 44.1kHz permet une qualité de type CD. Il existe un autre
mode 16 bits utilisant un échantillonnage à 48kHz, cette qualité est
proche du DAT. Ces deux modes d'enregistrement permettent d'avoir
un signal audio sur deux voies.
Le mode 12 bits à 32kHz permet
d'effectuer un enregistrement audio sur quatre canaux.
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Les données sont compressées
par des compresseur/décompresseur (codec). Il existe différents
codec : hardware et software.
Pour les codec hardware, il suffit d'alimenter
le composant et de lui entrer les données vidéo brutes pour récupérer
la vidéo compressée en temps réel, et vice-et-versa pour obtenir des
données brutes à partir de données compressées.
Les codec software font la même chose que les composants, la seul
petite différence se situe au niveau du temps d'exécution qui est légèrement
plus long.
Pour lire une vidéo sur un écran d'ordinateur,
un codec hardware libère le CPU pour faire autre chose, alors qu'un
codec software utilise les ressources du CPU pour décompresser la vidéo.
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Nous allons voir dans cette
partie quelles sont les différences entre une compression DV et une
compression MJPEG.
1. La plupart des logiciels de compression/décompression DV
traitent sur des données dans l'espace des couleurs RGB. Toutefois, les
algorithmes du format DV utilisent des données dans un domaine de
couleurs YUV 4:1:1 ou YUV 4:2:0. Le processus de conversion entre RGB et
YUV est un processus qui subit quelques pertes d'information.; la
matrice de transcodage de RGB vers YUV présente de petites pertes dues
à la nature finie des données en utilisant 8 bits de précision.
2. Le format DV utilise la DCT (Discrete Cosine Transform)
pour compresser le pixel. Là encore c'est un processus avec une petite
perte d'information à cause de la précision des données sur 8 bits.
En outre, le format DV demande que la vidéo soit compressée par trame,
alors que la plupart des compresseurs MJPEG compressent la vidéo par
zone. En raison de la nature entrelacée d'une trame, les deux zones
fusionnées peuvent contenir différentes informations si la scène est
en mouvement. Ceci provoque un problème quand les données sont traitées
par la DCT. Dans ce cas-ci, l'algorithme standard de la DCT utilisé
avec MJPEG s'exécute mal en raison du mélange d'informations des différentes
zones. La DCT produit beaucoup de coefficients AC "gonflés"
(associés aux détails artificiels causés par la différence des zones
entrelacées) qui sont très difficiles de comprimer efficacement. Pour
surmonter ce problème, le format DV est capable d'utiliser un autre
"mode" de DCT, qui s'adapte bien aux différentes situations
et qui ne produit pas de coefficients AC "gonflés" (les
algorithmes qui choisissent les "modes" de DCT à utiliser
pendant la compression sont définis par les compagnies qui les développent).
Au lieu de traiter les données sur des matrices 8 bits * 8 bits, le
nouveau "mode" utilisé par la DCT croise les données en deux
matrices 4 * 8 indépendantes et calcule deux transformées sur les
matrices 4 *8, produisant ainsi un total de 64 coefficients DC et AC.
C'est ce que l'on appelle le mode 2-4-8-DCT, version de la DCT
standard 8-8-DCT. Le format DV indique au décompresseur quel
mode de DCT a été utilisé. La plupart des algorithmes emploient une
technique d'évaluation de mouvement pour déterminer quel mode de DCT
est à utiliser. Il est également possible d'utiliser une technique
brutale : calculer en utilisant deux modes de DCT et utiliser celle qui
donne les coefficients les plus faibles. Ce calcul se paye par un temps
de compression plus long.
3. Une fois que la DCT est calculé, les coefficients DC et AC
sont dosés à l'aide d'un rapport mathématique complexe bien défini.
C'est en fait un processus de "pré-quantification" qui est
obligatoire pour le format DV. Notez que ce processus "de dosage
des coefficients" n'existe pas dans MJPEG.
4. À partir de ce moment, les données doivent être encore
comprimées en utilisant le même processus que MJPEG : la
quantification des coefficients AC et le codage d'entropie. Cependant,
la quantification est davantage sophistiquée pour le format DV que pour
le format MJPEG. Pour MJPEG le facteur de quantification choisi est le même
pour toutes les trames (la plupart des algorithmes de MJPEG calculent
cette valeur par rapport aux données de la trame précédente, ainsi
cette valeur de quantification n'est pas optimale pour la trame
actuelle).
En conséquence, pour le format DV, la totalité des données issue de
la DCT sont subdivisées en 270 segments visuels. Chaque segment visuel
est ensuite subdivisé en 5 zones appelées les "macro-blocs".
La spécification du format DV permet d'avoir pour chaque macro-bloc sa
propre valeur de quantification. Ceci signifie qu'une trame de format DV
peut définir jusqu'à 1350 valeurs de quantification, contre 1 seule
valeur de quantification d'une trame de MJPEG. C'est pourquoi le format
DV est meilleur que le format MJPEG pour un débit identique.
Pour avoir un taux fixe de compression à 25Mbits/seconde, le segment
vidéo, une fois quantifié et encodé avec l'algorithme d'entropie d'Huffman,
doit être contenu dans un espace de données de 2560 bits, et c'est là
qu'un codec est différent des autres.
Comment choisir le facteur de quantification pour écrire cette donnée
dans cet espace? Cela dépend de la complexité de l'image. Si on choisi
un facteur trop petit, le codec débordera de l'espace disponible et
quelques coefficients AC ne seront pas stockés. Si, par contre, on
prend un facteur de quantification plus grand, le codec n'utilisera pas
tout l'espace disponible, en laissant tomber les coefficients AC qui
aurai pu être codé et stocké dans l'espace alloué. Choisir un
facteur de quantification adapté, permet au codec de stocker autant de
coefficients AC que d'espace pour minimiser ce surplus d'informations.
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C'est en 1996 que Sony a présenté
son format de compression DV version professionnel -- DVCAM. Ce format
possèdent les mêmes caractéristiques que le format DV si ce n'est l'écartement
des pistes qui changent : pour le DV les pistes sont écartées de 10µm
alors que pour le DVCAM elles le sont de 15µm. Malgré la perte de
temps d'enregistrement, le DVCAM améliore la robustesse et la fiabilité
des insertions d'images.
La qualité d'image est identique pour le DV et
le DVCAM. De plus, le matériel de professionnel peut utiliser le système
d'interconnexion IEEE 1394. Sony appelle la connexion professionnelle DV
I/O, parce qu'elle est basée sur un composant IEEE 1394 de deuxième génération
qui a plus de fonctionnalité et peut travailler sur de plus longues
distances.
Les bandes DVCAM de Sony sont disponibles sous
formes de mini cassettes de 12, 22, 32, et 40 minutes et de cassettes
standard qui fournissent des durées d'enregistrement de 64, 94, 124 et
184 minutes.
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Le format DVCPRO de Panasonic
est une variation du format DV. Ces caractéristiques sont identiques au
format DV si ce n'est l'écartement de pistes de 18µm. La qualité
d'image est identique pour le DV et le DVCPRO puisque celui-ci utilise
le même type d'échantillonnage. La fréquence d'échantillonnage est
de 5.75MHz pour la composante Y, et de 1.5MHz pour les couleurs. Le
DVCPRO utilise une bande avec des particules de métal pour améliorer
la durabilité de celle-ci.
Le format DVCPRO est disponible sous forme de
deux cassettes de taille différente. Une cassette de la taille du DV
standard (125mm * 78mm * 14.6mm d'épaisseur) qui propose des durées
d'enregistrement de 64, 94 et 123 minutes. L'autre cassette (97.5mm *
64.5mm * 14.6mm d'épaisseur) fournit une durée d'enregistrement de 6,
12, 23, 33 et 63 minutes.
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DIGITAL-S a été conçu pour
être intégré au marché existant. JVC espère ainsi que ces produits
numériques coexisteront avec leur produits analogiques pendant
plusieurs années.
En second lieu, JVC croit en un format numérique
d'usage universel. JVC entend par là qu'un seul format numérique
pourra manipuler aussi bien l'édition d'images avec des effets numériques,
l'enregistrement et la lecture de graphiques informatisés et le
transfert de données en utilisant des connections analogiques et numériques.
Ces buts ont dicté deux caractéristiques de DIGITAL-S : l'échantillonnage
YUV 4:2:2 et la compression 3:3:1. Ces caractéristiques permettent
d'avoir un débit de 50Mbits/seconde.
Troisièmement, c'est l'utilisation d'une
cassette d'une même taille qu'une cassette VHS. Ce qui permettra de
satisfaire les utilisateurs qui utilisent déjà les produits de JVC,
puisqu'ils pourront lire leurs cassettes S-VHS dans un appareil
DIGITAL-S.
La compression vidéo
Les compresseurs (et décompresseurs) DIGITAL-S
utilisent une fréquence d'échantillonnage de 13.5MHz pour la luminance
vidéo (Y) et une fréquence de 6.75MHz pour les composantes UV. Les
données YUV sont compressées par un algorithme DCT et le principe de
compression est l'intra-trame. JVC utilise également un système de
correction d'erreurs.
JVC prétend qu'un échantillonnage 4:2:2 est nécessaire
pour avoir une meilleure qualité d'images, particulièrement pour les
images générées par ordinateur. Car cet échantillonnage offre une résolution
spatiale deux fois plus élevée qu'un échantillonnage 4:1:1.
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L'apparition de nouvelles
applications multimédias numériques a apporté avec elle la nécessité
de déplacer de grandes quantités de données rapidement entre différents
périphériques : relier un ordinateur à une caméra numérique par
exemple. Ceci est désormais possible grâce à un nouveau bus série à
haut débit : IEEE 1394 ou FIREWIRE
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L'IEEE 1394 définit un
protocole de transmission de données série et un système
d'interconnexion qui fournit les mêmes services qu'un bus parallèle
mais à un coût beaucoup moins cher. Les capacités du bus 1394 sont
suffisantes pour supporter une multitude d'applications vidéo/audio numériques,
comme le transfert de signal audio et vidéo à partir d'appareils grand
public, la gestion de réseau chez le particulier.
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C'est en 1986 que le comité
de normalisation de micro-ordinateur de l'IEEE (The Institute of
Electrical and Electronics Engineers) a décidé d'unifier différentes
applications des bus séries VME, MULTIBUS II et des futurs formats de
bus. Cet effort a eu comme conséquence le développement initial de la
1394ième norme de l'IEEE, la norme IEEE 1394. "FireWire" est
une marque déposée d'Apple. Dans les années 80, Apple était le créateur
de la technologie qui est venue pour être définie comme IEEE 1394. Les
compagnies qui voudraient inclure le nom "FireWire" dans un
produit qui se sert de la technologie IEEE 1394 doivent signer un accord
de licence avec Apple.
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La norme IEEE 1394 définit
deux catégories de bus: le câble et la carte.
Le câble IEEE 1394 contient deux conducteurs
d'alimentation et deux paires torsadées pour le transfert de données.
Chaque paire torsadée et le câble lui-même sont blindés. Les deux
paires torsadées sont croisées dans chaque câble de façon à créer
une connexion transmission - réception. L'alimentation supporte une
tension allant de 8V à 40V DC pour une intensité maximale de 1.5A.
L'alimentation est utilisée pour maintenir la tension de la couche
physique d'un appareil lorsque celui-ci subit une chute de tension, et
pour apporter l'alimentation aux différents appareils connectés au bus
IEEE 1394.
Les connecteurs du câble
IEEE 1394 sont construit de façon à ce que les broches, permettant les
contacts électriques, soient moulées à l'intérieur de la structure.
Ceci permet donc d'éviter les chocs de l'utilisateur. Ces connecteurs dérivent
directement de la GameBoy de Nintendo ce qui assure de la durabilité de
ceux-ci lorsqu'ils sont testés par les enfants.
En plus des spécifications
du câble, la carte IEEE 1394 étend le bus série à l'intérieur de la
machine. Le bus 1394 interne peut être utilisé seul ou être joint à
un autre bus. Par exemple, deux bornes sont réservées pour la
connexion de n'importe quel autre bus série. L'exécution des spécifications
d'une carte retarde l'évolution de l'environnement câblé, mais à
chacun d'imaginer qu'un disque dur sur un bus interne 1394 peut être
directement accessible par un autre ordinateur à l'aide d'une connexion
1394.
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Les appareils utilisant la
norme IEEE 1394 sont conçus pour avoir de multiples connecteurs. Considérons
l'exemple qui suit où deux espaces de travail sont connectés à l'aide
d'un pont 1394.
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L'espace de travail n°1 possède
une caméra vidéo numérique, un ordinateur et un magnétoscope
interconnectés avec une liaison 1394. Cet ordinateur est également
connecté à une imprimante distante via un répéteur 1394; le répéteur
prolonge la distance entre appareil en redirigeant le signal. On peut
faire jusqu'à 16 sauts entre deux périphériques utilisant le bus
1394. Un "splitter" 1394 est utilisé entre le répéteur et
l'imprimante pour donner un autre port de connexion à un pont 1394 par
exemple. Un "splitter" permet une meilleure flexibilité
d'utilisation pour l'utilisateur.
L'espace de travail n°2 possède seulement un ordinateur et une
imprimante reliés par un bus 1394, plus une connexion au pont. Le pont
isole le trafic des données à l'intérieur de chaque espace de
travail. L'ordinateur n°1 utilise plus de 100Mbit/seconde que peut lui
fournir le câble quand il travail avec des images vidéo. L'ordinateur
n°2, lui, pourra utiliser complètement la bande passante de son bus
sans se soucier si l'ordinateur n°1 traite ou non des images vidéos.
Le pont 1394 permet le transfert de certaines
données d'une partie du bus à l'autre. Ainsi, l'ordinateur n°2 peut
demander une image du magnétoscope de l'espace de travail n°1. Puisque
le câble possède sa propre alimentation, l'interface physique est
toujours alimentée, et la donnée est alors transportée même si
l'ordinateur n°1 est hors tension.
On peut brancher jusqu'à 63 périphériques sur
un même bus utilisant la norme IEEE 1394. Généralement chaque périphérique
peut être éloigné de 4.5m; les longues distances sont possibles avec
des répéteurs. Des améliorations sur le câblage sont actuellement
effectuées de façon à augmenter les longueur de câbles. Plus de 1000
bus peuvent être connectés par pont, ainsi cela permet un large
potentiel d'accroissement.
Un périphérique 1394 peut être débranché ou
connecté sur le bus même s'il est utilisé pour transférer des données.
Le changement de topologie est automatiquement reconnu. Cette caractéristique
"plug and play à chaud" (c'est-à-dire qu'il n'est pas nécéssaire
de mettre le système hors tension) élimine la nécessité de changer
les adresses ou toutes autres interventions de l'utilisateur pour
reconfigurer le bus.
Il existe deux types de transfert de données :
asynchrone ou isochrone. Le transfert asynchrone est le méthode
traditionnelle de transmission de données entre un ordinateur et ses périphériques.
Les données sont envoyées dans une direction suivie d'un accusé de réception
du receveur.
Le transport de données isochrones fournit un
rythme transmissible de données maximal nécessaire pour un tel
transfert de données à haut débit sur plusieurs canaux.
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Le protocole IEEE 1394
concerne les trois couches basses du protocole ISO : la couche physique
(Physical layer), la couche de lien (Link layer), et la
couche de transaction (Transaction layer), plus un procédé de
gestion du bus série (Serial Bus Management) qui relient les
trois couches. La couche physique est connectée au connecteur 1394 et
les autres sont reliées à l'application.
La couche physique fournie une connexion électrique
et mécanique entre le périphérique 1394 et le câble. Excepté la
transmission et la réception de données, la couche physique s'assure
que chaques périphériques accèdent proprement au bus.
La liaison permet de transmettre les données
suivant deux modes : asynchrone ou isochrone.
La couche de transaction supporte l'écriture, la lecture et les
commandes de verrouillage du protocole asynchrone. Une écriture envoie
les données du producteur vers le récepteur et la lecture retourne les
données vers le producteur. Le verrouillage combine les commandes de
lecture et écriture en produisant un routage des données entre le
producteur et le récepteur.
La gestion du bus série fournit avant tout un
contrôle sur la configuration du bus série sous forme d'optimisation
du temps d'arbitrage, de garantie d'alimentation pour tous les périphériques
sur le bus, d'assignation du périphérique maître, d'assignation de
l'adresse ID de la voie isochrone.
Pour transmettre une donnée,
le périphérique demande tout d'abord la main auprès de la couche
physique. Lorsque le mode asynchrone est requit, les adresses du
producteur et du récepteur sont toutes les deux transmissent suivi du
paquet de données. Une fois que le récepteur accepte le paquet, un
accusé de réception est retourné au producteur. Si l'accusé retourné
n'est pas bon, le producteur essaie à nouveau de transmettre les données.
Lorsque le mode de transport est le mode isochrone, le producteur
demande une voie isochrone avec un taux de transfert de données bien spécifique.
L'adresse de la voie isochrone est transmise suivie du paquet de données.
Le récepteur contrôle les données qui arrivent de la voie et accepte
les données qui ont l'adresse spécifiée.
Ces sont les applications de l'utilisateur qui déterminent
combien de voies isochrones sont nécessaire et qui leurs indiquent le
rythme à utiliser pour transmettre les données. Bien que 64 voies
isochrones peuvent être définies, le diagramme ci-dessous montre
seulement deux voies :
Le bus est configuré pour envoyer un indicateur
permettant la synchronisation en début de trame. Ceci est suivie d'un
"time slots" pour les voies isochrones #1 et #2.
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IEEE 1394 est une norme, une
plate-forme indépendante. Ces caractéristiques représentent une
extraordinaire évolution par rapport aux interfaces E/S actuelles et
donne plusieurs solutions de connectivité sur le marché.
IEEE 1394 peut se connecter avec les couches supérieures
d'un nouveau bus parallèle : l'IEEE 1284. Bien que le taux de transfert
de l'IEEE 1284 soit de 4 à 38Mbits/seconde (plus faible que le 1394),
on peut utiliser la norme 1284 pour connecter une imprimante.
Les périphériques utilisant l'IEEE 1394 et qui
ont un taux de transfert différent, peuvent être interconnectés à
d'autres périphériques qui ont un débit beaucoup plus faible. Cette
caractéristique permet, par exemple, qu'un périphérique à
100Mbits/seconde acheté aujourd'hui pourra fonctionner correctement sur
une configuration de bus où les périphériques marcheront à 200 ou
400Mbits/seconde.
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Beaucoup de gens confondent
1394 et le bus UBS (Universal Serial Bus). Ce sont, pour les deux, des
technologies naissantes qui offrent une nouvelle méthode de relier
multiples périphériques à un ordinateur. Tous les deux permettent
l'ajout et le retrait de périphériques sur un ordinateur sans la nécessité
de le "rebooter". Tous les deux utilisent les câbles minces
et flexibles dont les connecteurs sont simples et durables.
Mais là, la fin de la ressemblance. Bien que
les câbles l'IEEE 1394 et USB puissent presque regarder la même chose,
la quantité de données les traversant est tout à fait différente.
Comme le montre le tableau au-dessous, le débit est largement différent
entre bus 1394 et le bus USB. C'est la distinction principale entre ces
deux technologies :
|
. |
IEEE
1394 |
USB |
Nombre Maximum De Périphériques |
63 |
127 |
Branchement A
Chaud (Brancher Ou Débrancher Les Périphériques Sans Rebooter L'Ordinateur) |
Oui |
Oui |
Longueur
Maximale De Câble Entre Périphériques |
4.5m |
5m |
Taux De Transfert De Données |
200mbps
(25Mo/sec) |
12mbps
(1.5Mo/sec) |
Rythme De Flot
De Données Sur Un Canal |
400mbps
(50Mo/sec)
800mbps (100Mo/sec)
1Gbps+ (125Mo/sec+) |
Non |
Implémentation
Sur Macintosh |
Oui |
Non |
Connexion Sur
Périphériques Internes |
Oui |
Non |
Périphériques |
- Caméscope DV
- Appareil Photo Numérique Haute-Résolution
- Disques Durs
- DVD-ROM
- Imprimantes
- Scanners |
- Claviers
- Souris
- Ecrans
- Joysticks
- Appareil Photo Numérique Basse-Résolution
- Modems |
Aujourd'hui, l'IEEE 1394
offre un débit qui est 16 fois plus rapidement que l'USB et cette différence
de vitesse s'élargira encore plus dans les mois et années à venir.
Ceci, parce que l'USB a été conçu sans possibilité de futures améliorations
de ses capacités de transmission de données. En revanche, l'IEEE 1394
possède un réseau sur lequel le rythme de transmission de données est
bien définie; avec une vitesse qui grimpe jusqu'à 400Mbps (50Mo/sec)
et probablement jusqu'à 800Mbps (100Mo/sec) voir même 1Gbps
(125Mo/sec) dans les prochaines années.
La topologie du bus 1394, qui est une topologie
en forme d'arbre, est montrée sur la figure 1. Chaque périphérique
peut être connecté à n'importe quel autre périphérique, et ce,
aussi longtemps qu'il n'y a pas de boucles. Le réseau 1394 peut
supporter jusqu'à 63 périphériques et chacun peut être connecté ou
déconnecté sous tension. Lorsque cela arrive, le bus remet à zéro,
reconfigure et continu ces opérations. Si le bus est cassé, les deux
morceaux sont remis à zéro, reconfigurés et continus leurs opérations
comme deux bus indépendants. Les périphériques peuvent également être
connecter l'un à l'autre sans l'intermédiaire d'un ordinateur.
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Figure 1
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Le bus USB est connu pour
avoir une topologie en étoile étagée comme le montre la figure
ci-dessous. L'ordinateur joue le serveur et chaque périphérique est
connecté à un concentrateur (hub), qui fournit les canaux de
communication et l'alimentation et agit comme un répétiteur. Chaque
hub peut être mis en cascade. La topologie du bus USB permet de
connecter 127 périphériques.
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Figure 2
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Est-ce que cela veut dire que
l'IEEE 1394 "gagnera la guerre" contre le bus USB. Non, car il
n'y a pas besoin de gagnants. La plupart des analystes industriels
s'attendent à ce que 1394 et USB coexistent paisiblement dans les
futurs ordinateurs. Les petits connecteurs 1394 et USB substitueront la
quantité de câbles au dos des PC d'aujourd'hui. Le bus USB sera réservé
pour des périphériques dont le débit sera plus faible (souris,
claviers, modems), alors que le bus 1394 sera employé pour relier une
nouvelle génération de produits grand public.
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Le bus IEEE 1394 apparaît
pour la première fois en standard sur des ordinateurs de bureau, des
portables et des périphériques informatiques. Outre les quelques caméras
vidéos qui possèdent une sortie numérique 1394, Apple vient de lancer
le G3 Power PC avec deux ports IEEE 1394 intégrés sur la carte mère.
Le montage vidéo de qualité professionnelle devient en effet
accessible pour la première fois sur des ordinateurs pour un coût à
voisinant les $1600 US.
De plus, plusieurs groupes commencent la
commercialisation de différents périphériques. C'est le cas d'Epson,
qui peut de temps après la commercialisation d'une imprimante équipée
d'un bus USB (juillet dernier), récidive avec l'annonce des premières
imprimantes capables de supporter l'IEEE 1394 grâce à l'ajout d'une
carte d'extension. Selon Epson, les vitesses d'impression, à jet
d'encre, se trouvent multipliées par quatre.
Le groupe LaCie a annoncé la commercialisation,
au printemps prochain, d'une gamme de périphériques de stockage
(disques durs, disques magnéto-optiques, graveur de CD-RW et DVD-RAM)
qui seront équipées de l'IEEE 1394.
De plus, Intel a prévu d'intégrer cette année
les fonctions de contrôle de ce bus dans ses jeux de circuits. Et les
annonces récentes d'un IEEE 1394 domotique, celles attendues dans le
grand public concernant les téléviseurs et les décodeurs dotés de
ces interfaces, devraient contribuer à faire développer rapidement et
baisser le prix de ce nouveau bus.
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